L'histoire de la briqueterie Gauvrit
à Aizenay en Vendée

L'histoire de la briqueterie Les Terres Cuites d'Aizenay est intimement liée à celle de la famille Gauvrit.

Le lieu choisi pour la construction est lié à la présence de matière première sur place. En effet, la terre d'Aizenay est très argileuse. De plus, la forêt d'Aizenay très proche permettait d'avoir le combustible nécessaire à la cuisson des tuiles et briques.

Voici l'arbre généalogique de la famille qui vous permettra également de découvrir l'histoire de l'entreprise.

Depuis 6 générations, le savoir-faire se transmet de père en fils, chacun apportant sa brique à l'édifice et à l'histoire.

La première génération

La première génération, Auguste Jean Gauvrit, chaufournier de son état, fit une demande à la mairie et au préfet pour construire un four à chaux et un four à tuiles au lieu-dit La Gombretière sur Aizenay, le long de la route allant de Noirmoutier à Napoléon-Vendée (La Roche-sur-Yon). Malheureusement, il décède au cours de la demande et c'est donc son fils, Pierre qui reprend le projet à sa place.

La deuxième génération

Voici le four construit en 1868 par Pierre Gauvrit suivant les plans de son père Auguste.

Pierre Louis Auguste Gauvrit est né en 1840. En 1868, au décés prématuré de son père, il reprend la construction du four à chaux et du four à tuiles. Ce four est toujours en activité à la briqueterie. Briques et tuiles sont les produits les plus fabriqués à cette époque. Pierre s'est marié avec Louise Barbeau en 1863, ils eurent 4 enfants dont deux furent chaufourniers et il décéda le 7 décembre 1880.

La troisième génération

Baptiste Eugène, dit Eugène, Gauvrit est né le 05 août 1864. Il commença sa carrière comme chaumier puis devint chaufournier avec son père, Pierre. Son frère Pierre travailla également comme chaufournier.

C'est Eugène qui reprend la briqueterie à la mort de leur père.

L'argile était extraite à la main durant l'hiver. Le froid et le gel empêchant la fabrication. Au printemps, lorsque les périodes de gel étaient terminées, la fabrication à la main des tuiles et briques reprenait. Un cheval entraînait un malaxeur (une roue qui écrasait la terre sur le sol). Les briques et les tuiles étaient moulées à la main dans des moules en bois puis mises à sécher au soleil. Durant l'été, elles étaient cuites au four à bois.

Eugène épousa Marie Violleau en 1891, ils eurent trois fils : Victor, Eugène et Moïse. Victor et Eugène décédèrent durant la première guerre mondiale. Moïse reprit la suite de son père comme tuilier. Eugène décéda en 1944.

La quatrième génération

Victor, Michel, Eugène, Anne-Marie, Joseph et Gabriel. Les 6 premiers enfants de Cécile et Moïse.

Moïse enfant avec ses parents

Moïse et son épouse Cécile

Moïse Alcide Lucien Gauvrit est né le 18/08/1904. Au départ en retraite de son père, il reprend la briqueterie-tuilerie et construisit un deuxième four à bois en 1959. Il commença à mécaniser la chaîne de fabrication et construisit un séchoir en intérieur. Grâce à ce dernier, la période de fabrication et de séchage a pu être augmentée.

Moïse épouse Cécile Vrignon en 1929 et ils eurent 9 enfants : Victor, Michel, Eugène, Anne-Marie, Joseph, Gabriel, Cécile et Moïse, Geneviève.

C'est Eugène qui travaille avec son père puis reprend la briqueterie à la retraite de Moïse.

La cinquième génération

Eugène Jean Louis Moïse est né le 8 août 1933. Troisième d'une fratrie de 9 enfants, il s'intéressa jeune au métier de son père et travailla avec lui. Au départ à la retraite de ce dernier, il reprit la briqueterie-tuilerie Gauvrit. Il continua de mécaniser la chaîne de fabrication afin de soulager le travail. Il construisit deux nouveaux séchoirs, permettant ainsi une fabrication des produits sur toute l'année, et un four à bois en 1967.